Le dimanche en saison (mi-avril à mi-octobre), les artisans de l’Archéosite se font un plaisir de partager avec vous leur connaissance d’un artisanat particulier.
Vous pourrez rencontrer ces artisans pratiquant, voire expérimentant, ces techniques ancestrales de la Préhistoire à la période gallo-romaine.
Il est important de souligner que les artisans pratiquent cette activité de manière bénévole. Toutes et tous ne sont donc pas nécessairement présents chaque dimanche.
Filage, teinture et tissage
Le dimanche à l’Archéosite, vous pourrez assister:
- à la présentation des différentes plantes tinctoriales
- à la démonstration de cardage et de filage au fuseau
- au travail de la fibre végétale et de la laine au doigt, sur « plaquettes » et sur métier à tisser vertical.
Vannerie et Sparterie
Cet artisanat est connu depuis le paléolithique par des représentations de paniers et de nasses dans les gravures et les peintures.
A l’Archéosite, nous présentons la fabrication de paniers en osier, saule, noisetier, jonc…
Travail de l’os et de la corne
Le travail de l’os, des bois de cervidés et de la corne est connu depuis l’époque paléolithique. A l’Archéosite, le visiteur pourra découvrir différentes productions illustrant la période préhistorique, l’Age du Bronze, l’Age du Fer, la période romaine et le Haut Moyen-âge ainsi que des démonstrations de l’utilisation du tour et du foret manuel.
De nombreux objets étaient fabriqués dans ces matières : armes (poignées d’épées, pointes de flèches,..), outils (poinçons, aiguilles, alênes, stylets, ..), objets de parures, objets usuels (charnières, peignes, éléments de meuble, corne à boire…), pièces de jeux (dés, jetons, pions,..).
Taille du silex
Le tailleur de silex présente sa production en retraçant les grandes évolutions techniques depuis la période paléolithique jusqu’à l’époque néolithique.
Travail du cuir
Suite à leurs conditions de conservation extrêmement délicates, peu d’objets en peau sont parvenus jusqu’à nous. Pourtant, depuis le Paléolithique, cet artisanat n’a cessé de se développer. A l’Archéosite, vous pourrez assister à la fabrication et la présentation d’objets divers en cuir: ceinture de l’Age du Fer, chaussures gauloises et romaines, bourses, sacs, fourreaux …
Cuisson de pain préhistorique
Dès le néolithique ancien, plusieurs céréales sont utilisées : l’amidonnier (Triticum dicoccum), l’engrain (Triticum monococcum), l’orge (Hordeum vulgare), le froment (Triticum aestivum) et l’épeautre (Triticum spelta). Les premiers pains archéologiques découverts en France (Charavines, Isère) ressemblent à des galettes épaisses et semblent remonter au néolithique final (vers 2700 ans avant J.-C.). Le plus vieux pain levé d’Europe lui date déjà de 3500 av. J.-C. Il a été découvert à Twann, Lac de Bieler en Suisse.
Les artisans de l’Archéosite vous présenteront la fabrication et la cuisson de galettes sans fermentation ainsi que la fabrication de petits pains levés cuits en four.
Poterie au colombin et au tour
Vers 5000 avant notre ère, des peuplades issues de l’Europe centrale et de l’Est remontent le Danube et apportent dans nos régions la technique de la céramique.
A l’Archéosite, vous pourrez découvrir les différentes modes de fabrication de la céramique sur une période s’étalant du Néolithique jusqu’à la période romaine: façonnage de poteries selon la technique du « colombin », lissage et polissage, décoration des poteries par excision, par incision, ou impression, modelage, peinture, gravure, ou estampage. Vous verrez également des démonstrations de fabrication au tour.
La tournette ou tour lent apparaît dès la période Hallstatt. Il faudra toutefois attendre la période La Tène pour connaître une véritable utilisation du tour rapide à entraînement manuel. Dans nos régions, son utilisation reste toutefois exceptionnelle jusqu’à la période romaine.
Durant nos festivités, vous pourrez même assister à la cuisson de poterie.
Travail du Bronze
Cette nouvelle technologie apparue au Proche-Orient entre 3500 et 3000 av. notre ère va se répandre dans toute l’Europe à partir de la seconde moitié du IIIe millénaire. Elle résulte probablement des différentes recherches réalisées en vue d’améliorer la qualité du cuivre en le mélangeant avec d’autres métaux. Le bronze, alliage composé de cuivre et d’étain, possède des qualités de dureté (résistance à la pression), de résilience (résistance aux chocs), de ténacité (résistance à la traction) ainsi que des facilités de moulage largement supérieures à celles du cuivre. A l’Archéosite, vous pourrez découvrir les techniques de fonte à la cire perdue et au moule bivalve.
Forge
Dès le VIIe siècle avant notre ère, le travail du fer apparaît, suite à la mise au point des techniques d’extraction et du réduction de métal.
Le forgeron façonne ses objets par martelage d’un lingot de fer. L’opération d’écrouissage consiste à battre le fer afin de le rendre plus résistant. Dès la sortie du foyer, le forgeron martèle la pièce et la forme à l’aide d’un marteau. Après plusieurs passages au feu, la pièce est ensuite trempée dans l’eau afin de modifier la texture du métal.
Dès l’Age du Fer de nombreuses pièces d’armement et d’outillages ainsi que divers objets de la vie quotidienne étaient régulièrement fabriqués dans les forges.
Bijoux celtiques
Les Celtes se paraient de bracelets, de torques, de pendeloques, de bagues, de fibules, et de boucles d’oreilles. Ces populations celtiques étaient particulièrement renommées pour la qualité et le savoir-faire de leurs métallurgistes.
De nombreux métaux étaient employés : or, argent, bronze, cuivre, électrum (alliage naturel d’or et d’argent). Les bijoux étaient surtout portés par des personnes possédant un statut élevé. De nombreuses techniques pouvaient être utilisées : gravure, ciselage, martelage, repoussé, moulage à la cire perdue ou assemblage par rivets.
Cuisine romaine
Présentation des mets antiques à partir de recettes d’Apicius, célèbre gastronome ayant vécu sous le règne de l’empereur Tibère (Ier siècle après J.-C.). Le visiteur sera amené à découvrir des saveurs particulièrement surprenantes.
Jardin de la villa gallo-romaine
On connaît peu de choses concernant l’agencement des jardins dans le nord de la Gaule. Quelques exemples connus en Angleterre et en Allemagne permettent de constater que jardin et potager jouxtaient la villa, le plus souvent à l’arrière ou à l’avant. Devant la villa romaine, des artisans vous feront découvrir notre potager illustrant de nombreuses plantes cultivées durant la période romaine.